Culture et élevage associés 🐮

La liste ci-dessous affiche les 59016 entreprises françaises de Culture et élevage associés (code NAF 0150Z). Le code NAF fait partie des entreprises de culture et production animale, chasse et services annexes.

59016 entreprises de Culture et élevage associés par ville (Code NAF 0150Z)

Quelles sont les activités des entreprises de Culture et élevage associés?

Illustration pour les entreprises de Culture et élevage associés

🌾 Introduction : présentation du code NAF 0150Z

Le code NAF 0150Z désigne l’ensemble des exploitations agricoles qui associent la culture de végétaux et l’élevage d’animaux. Il s’agit donc d’entreprises capables de produire à la fois des céréales, des légumes, des fruits ou d’autres plantes fourragères, tout en maintenant un cheptel (bovins, volailles, ovins, caprins, etc.). Cette catégorie regroupe souvent des fermes familiales de dimension variable, ainsi que certaines structures plus importantes, relayant parfois leur production sur des marchés régionaux voire nationaux. La culture et l’élevage associés renvoient à une vision polyvalente de l’agriculture, où la complémentarité entre production végétale et animale offre des avantages économiques, écologiques et sociaux. Les organisations relevant de ce code représentent une diversité de méthodes et de modèles, allant de l’utilisation d’infrastructures modernes à la perpétuation de pratiques plus traditionnelles. Les entreprises 0150Z jouent un rôle essentiel dans l’équilibre des zones rurales, en captant et en valorisant la richesse de leurs terroirs.

🐕 Specificités du modèle culture-élevage

Le grand intérêt de la polyculture élevage réside dans sa capacité à optimiser les ressources. Les plantes issues de la culture, qu’il s’agisse de céréales comme le blé, l’orge ou le maïs, ou encore de légumes à feuilles, servent de complément alimentaire au cheptel. Inversement, les animaux — nourris avec ces fourrages — produisent du fumier ou du lisier qui, bien gérés, contribuent à préserver la fertilité des sols. Les exploitations du code NAF 0150Z s’inscrivent souvent dans un schéma équilibré : la rotation des cultures limite l’appauvrissement de la terre, tandis que la variété en élevage diminue le risque d’une trop forte dépendance à un seul marché (lait, viande, œufs, etc.). Cette logique requiert une organisation précise et un savoir-faire diversifié : maîtriser la croissance des cultures, connaître les cycles de reproduction animale et assurer en parallèle la transformation ou la commercialisation de ces produits.

🥒 Les activités menées dans ce code NAF

Les professionnels inscrits avec le code NAF 0150Z sont amenés à :

  • Planter et récolter : semis, entretien, irrigation éventuelle, récoltes de céréales, de légumes ou de fruits selon les saisons.
  • Veiller au bien-être animal : nourrissage, gestion de la reproduction, soins médicaux et sanitaires, choix des races.
  • Valoriser la production : mise en place de points de vente à la ferme, implication dans des coopératives, distributions en circuit court, etc.
  • Entretien des équipements : maintenance du matériel de fenaison, des tracteurs, des machines de traite ou des unités de stockage.
  • Respect des normes : suivi des règles environnementales, gestion rigoureuse des effluents et contrôle impératif de la traçabilité.

Ces missions reflètent la pluralité du secteur. Les entreprises portent ainsi plusieurs casquettes, entre agronomie, zootechnie et gestion commerciale. Les supermarchés, restaurants, marchés locaux et plateformes en ligne comptent parmi les circuits de distribution majeurs. Certaines structures développent même des prestations d’agrotourisme, accroissant l’attrait de ces fermes pour un public curieux de découvrir l’origine de ses aliments.

🌽 Exemples de productions et d’entreprises phares

Au sein du code 0150Z, on recense des exploitations spécialisées dans plusieurs types de valorisation :

  • Ferme laitière et céréalière : la vache laitière est nourrie principalement avec du fourrage et des céréales produites à la ferme. Le lait est ensuite livré à des laiteries ou transformé en fromages.
  • Production de fruits et élevage d’ovins : vergers de pommiers ou de poiriers, auxquels s’ajoutent un troupeau ovin pour la viande, la laine ou le lait de brebis.
  • Maraîchage et volailles : légumes de saison, poules pondeuses ou poulets de chair élevés en plein air, avec vente directe sur place.
  • Polyculture extensive : alternance de cultures de céréales, de légumineuses et de prairies pâturées par des bovins, des chevaux ou des caprins, souvent dans des régions de bocage.

Certaines marques locales s’illustrent dans la commercialisation de produits finis, comme les fameuses volailles de Bresse ou les fromages d’Auvergne, tout en gardant un lien fort avec le terroir. D’autres, de taille plus petite, proposent volontiers des paniers fermiers, parfois organiques, qui rassemblent légumes, oeufs, viandes ou produits laitiers, attirant une clientèle en quête de qualité et de proximité.

🐔 Difficultés et opportunités du quotidien

Si le modèle de la polyculture élevage présente bien des avantages, il est également exigeant. Les exploitants doivent s’organiser en tenant compte des cycles de végétation et des besoins du bétail. Les périodes de semis, de récoltes, de fenaison ou de vendanges se superposent parfois à celles de la mise bas ou de la traite, entraînant des pics de travail importants. Les aléas climatiques (sécheresse, inondations, gel) comme les fluctuations des prix sur les marchés agricoles peuvent enrayer la rentabilité. Cependant, le fait de disposer de plusieurs types de revenus limite la dépendance à un seul secteur. Cela peut alors constituer un point de résilience supplémentaire et permettre de rebondir plus facilement. En outre, ces entreprises peuvent aussi bénéficier d’aides à l’installation ou de subventions pour la transition vers un système plus respectueux de l’environnement (agroécologie, production biologique, etc.).

🌶 Rôle écologique et gestion durable

La notion de complémentarité qui caractérise le code NAF 0150Z trouve un écho dans la préservation de l’écosystème. Les alternances de cultures aident à garder des sols vivants, à limiter l’utilisation de produits phytosanitaires et à diversifier les habitats pour la faune locale. En élevage, l’accès au pâturage favorise un équilibre alimentaire chez les animaux et diminue la pression sur les zones cultivées. Par ailleurs, la valorisation des effluents par l’épandage ou la méthanisation apporte une source d’énergie (biogaz) et un engrais naturel. Cette coopération entre l’animal et le végétal, typique du code 0150Z, répond à une sensibilité accrue du public pour les pratiques agricoles ménageant la biodiversité. Les exploitants s’intéressent de plus en plus à la régénération des sols, à la préservation de bandes enherbées ou à l’aménagement de haies bocagères, afin d’offrir des refuges à la petite faune et ainsi favoriser un cycle agronomique sain.

💻 Nouvelles technologies et innovation

Au sein d’une même exploitation, la maîtrise de différents outils peut être facilitée par l’essor numérique. Les drones, par exemple, permettent de surveiller l’état des champs et d’identifier précisément les zones à problème, tandis que les capteurs connectés transmettent des données en temps réel sur l’humidité du sol ou sur la température des enclos d’élevage. Les robots de traite, intégrés dans certaines exploitations laitières, libèrent du temps pour l’agriculteur et améliorent la surveillance sanitaire des animaux. Les Applications de gestion prennent en compte aussi bien la rotation des cultures que l’alimentation du troupeau, aidant à arbitrer entre différentes priorités et à planifier les achats de semences ou de matériels. Cette modernisation progressive, associée au maintien d’un savoir-faire traditionnel, caractérise la structure hybride des entreprises du code 0150Z. Le défi consiste à concilier l’usage des technologies de pointe avec la compréhension intime des cycles naturels.

👨‍🌾 Impact social et maintien de la ruralité

La présence de ces exploitations aide à conserver une agriculture à taille humaine dans de nombreux territoires. En effet, la diversité des productions peut générer une activité économique plus régulière, bénéfique à l’emploi local et à l’installation de nouvelles générations d’agriculteurs. Les manifestations d’échange (marchés, portes ouvertes, salons) permettent aux citadins et ruraux de rétablir un lien direct, tandis que la pédagogie autour de la culture et de l’élevage sensibilise tous les âges à la réalité du monde paysan. Souvent, les exploitations en polyculture élevage s’impliquent aussi dans la vie locale, en participant à des coopératives, à des initiatives d’éducation au goût ou à des projets de protection de l’environnement. Aujourd’hui, l’essor de l’agrotourisme (gîtes à la ferme, événements saisonniers) renforce ce rôle social et offre une vitrine privilégiée pour mettre en avant le caractère authentique de la vie agricole.

🏡 Circuits courts et diversification

Pour valoriser leurs produits, nombre de producteurs du code 0150Z se tournent vers les circuits courts, réduisant le nombre d’intermédiaires et améliorant la traçabilité auprès des consommateurs. La vente à la ferme, la participation à des associations de maintient d’une agriculture paysanne (AMAP) ou encore l’ouverture d’un rayon de produits fermiers dans une boutique locale sont des pratiques fréquentes. Certains réalisent aussi une transformation directe : fabrication de fromages, de yaourts, de pâtés, de confitures ou de jus. Ainsi, la diversification ne se limite pas à la variété des espèces cultivées et élevées, mais embrasse également la façon dont les produits sont proposés sur le marché. Ce choix répond à une demande sociétale à la fois friande de qualité gustative et sensible aux conditions de production. Les circuits courts donnent ainsi un surcroît de visibilité, renforcent le lien de confiance et peuvent apporter un meilleur revenu à l’exploitant, tout en limitant l’empreinte carbone lieé au transport sur de longues distances.

🍎 Enjeux économiques et financement

Malgré la diversification, les entreprises du code NAF 0150Z doivent faire face à des défis économiques majeurs. Le coût de l’énergie, la variabilité du prix des céréales, la concurrence internationale ou les exigences des normes européennes peuvent fragiliser leur viabilité. Nombre d’agriculteurs font appel à des prêts bancaires pour réaliser leurs investissements (écuries, serres, hangars de stockage, matériel de traite) et comptent sur des subventions spécifiques à la ruralité. Les décisions se prennent de plus en plus en tenant compte de la réduction de la dette et de l’analyse du retour sur investissement d’un équipement. Certaines exploitations s’unissent en coopératives d’utilisation de matériel agricole afin de partager les coûts, ou mutualisent la transformation et la distribution via des groupements d’intérêt économique. Enfin, les aides à l’installation, primordiales pour les jeunes agriculteurs, constituent un levier supplémentaire pour garantir le renouvellement des exploitations présentes sur ce segment.

🐎 Ressources humaines et formation

La polyculture élevage exige une base solide de compétences. Les gestes traditionnels (soins vétérinaires de base, fenaison, conduite de tracteur) côtoient aujourd’hui des savoir-faire plus récents (utilisation d’outils connectés, méthodes de marketing direct, maîtrise de la bureautique). Les jeunes ou futurs agriculteurs se forment souvent dans des lycées et centres de formation professionnelle agricole, où ils acquièrent la double approche de la production végétale et de l’élevage. Ensuite, ils peuvent poursuivre en se spécialisant ou préparer un passage au mode biologique, franchissant des étapes liées à la certification et aux cahiers des charges stricts. Les stages pratiques, réalisés chez un exploitant expérimenté, représentent un échange de bons procédés et une immersion précieuse. De nombreuses Chambres d’agriculture encouragent ces échanges pour faire avancer les techniques, moderniser la commercialisation et rendre ces fermes plus agréables à vivre.

🐣 Contribution à la biodiversité et à la ruralité

En alternant pâturages, céréales, vergers et potagers, les fermes relevant du code NAF 0150Z maintiennent un patchwork de paysages, favorable à la biodiversité. Les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, peuvent y trouver des espaces nourriciers variés, tandis que la faune sauvage, tels que les hérissons ou certains oiseaux, profite de haies et de zones moins cultivées. Cette mosaïque agricole permet également d’éviter la monoculture à grande échelle, en préservant ainsi les sols de l’épuisement. Les collectivités locales ont souvent conscience de ce rôle « tampon » de la polyculture élevage, contribuant à la conservation de la qualité de l’eau et à la limitation du ruissellement. Les prairies permanentes, entre autres, stockent du carbone et favorisent la lutte contre le changement climatique. Ainsi, en plus d’approvisionner les circuits d’alimentation, ces fermes jouent un rôle d’équilibre écologique au cœur des territoires.

🍉 Visibilité et avenir du secteur

Grâce à l’engouement croissant des consommateurs pour l’origine des produits et les circuits courts, le potentiel des entreprises associées au code NAF 0150Z n’a jamais été aussi visible. Le recours aux réseaux sociaux, la participation à des émissions ou à des salons spécialisés aident à renforcer leur rayonnement. De plus, le développement de certifications (Label Rouge, AOP, Agriculture Biologique, etc.) sert d’argument pour une clientèle toujours plus soucieuse de l’impact social et environnemental de ce qu’elle consomme. Par ailleurs, l’intérêt pour l’écotourisme autorise ces exploitations à proposer davantage d’activités annexes, que ce soit des dégustations, des randonnées à la ferme, ou l’accueil d’événements culturels. Dans ce contexte, les initiatives de mutualisation de moyens et d’expériences renforcent la robustesse économique du modèle 0150Z.

💡 Conclusion

Le code NAF 0150Z, centré sur la « Culture et élevage associés », incarne un modèle agricole alliant diversité et synergie. Loin d’être figé, il s’adapte en permanence aux exigences contemporaines, en exploitant les atouts complémentaires des productions végétales et animales. De la petite ferme pédagogique à l’exploitation d’envergure, ce secteur met en lumière l’importance d’un ancrage territorial fort, du respect des équilibres naturels et de la préservation d’un patrimoine culinaire fortement apprécié. Les entreprises du code NAF 0150Z cultivent un lien précieux avec la ruralité, en maintenant la vitalité économique, sociale et écologique de leurs régions. Dans cette perspective, les bons résultats obtenus par la polyculture élevage participent à dessiner l’agriculture de demain : plus transparente, plus respectueuse de l’environnement et plus proche des attentes du grand public.


Liste des autres entreprises de culture et production animale, chasse et services annexes